Les symptômes du mal être
I. États de souffrance intérieure
Souffrance émotionnelle – Relation qui souffre
Quand nous créons des relations de souffrance. Avec nos enfants, nos parents ou notre conjoint, quand les liens sont douloureux, il faut d’abord en prendre conscience, formuler ce qu’il se passe en nous, puis prendre soin de son « enfant blessé ». Alors seulement, le plaisir d’être en relation pourra s’installer de nouveau.
La crise psychologique
Faire face au le désespoir
Tentative de suicide et crise suicidaire
Le Processus de Deuil
Une étape de vie qui utilise beaucoup de ressource. Le deuil déséquilibre profondément notre fonctionnement. Il nous pousse à trouver les ressources pour nous adapter à ce grand changement. Il nous faut du temps pour en trouver un nouveau et accepter la perte de l’autre, qui est aussi la perte d’une partie de soi.
Dépression & états dépressifs
II. Que faire du mal être
Histoire de crises – Crises d’histoire
Des crises de l’adolescence, de la quarantaine, à celle du couple, à la crise existentielle, le mal être se loge partout, tel un liquide dans les fissures d’un solide. Il est ciblé ou diffus, ponctuel ou ancien, tissé dans les fondements de notre personnalité: il dérange, il meurtrit. Il est toujours un indicateur que quelque chose doit changer. Période douloureuse mais salutaire, le mal être est un allié de résilience pour peu qu’on ne le dissimule pas, et qu’on le regarde en face (Mon ami le mal être: parle moi!).
Éloge du mal-être
Les grands changements entraînent un stress et nécessitent une adaptation comme c’est le cas pour le processus de deuil. Il nous pousse à un travail personnel pour réparer la perte d’une partie de nous-même.
Lorsqu’il est trop fort, lorsqu’il ressemble au désespoir ou lorsque pointe la dépression, il est juste de recourir aux médicaments psychotropes, antidépresseurs et régulateurs de l’humeur. A condition qu’ils ne remplacent pas la thérapie, ils sont une aide précieuse, et quelle époque formidable de les avoir.
Rétablir l’équilibre: consulter
Déprime, idées noires, cafard, blues, abattement, être à plat, brisé, démoralisé, dépressif, flippé, mélancolique, morne, sombre, triste, sentiment d’abandon, solitude, TS… quelque soit le niveau de mal être, il convient d’en parler afin de lui trouver une plus juste place et l’empêcher d’envahir et de prendre le contrôle de notre vie.
Le mal être et la dépression
Le fait de se sentir triste, d’être “déprimé“, d’avoir des “idées noires“ ou des difficultés à dormir ne veut pas dire forcément que l’on souffre de dépression. Les moments de “cafard“, de “blues“, de doute ou de questionnement se retrouvent aussi bien dans les différentes formes de mal-être et la dépression. Ils font aussi partie de la vie. Au fil du temps et des événements, chacun de nous expérimente toute une gamme de sentiments, du plus triste au plus optimiste, qui détermineront si s’agit plutôt de mal-être, d’état dépressif ou de dépression.
Symptômes et signes des états dépressifs
À l’intérieur de cette large palette d’émotions, la tristesse, le découragement et le désespoir représentent des expériences humaines normales. Ces variations et ces baisses de l’humeur ne doivent pas être confondues avec ce qu’éprouve une personne dépressive. On parle de mouvement dépressif qui est une réaction normale d’adaptation à une difficulté de la vie. Le mouvement dépressif est alors un moment d’élaboration psychique, souvent positif, qui permet l’évolution. Le deuil et le processus de deuil sont toutefois des cas particuliers.
1) Le mal-être et la dépression : signes physiques
- La fatigue, l’asthénie et l’apathie : sensation permanente de manque d’énergie et d’être “à plat“. Cette fatigue n’est pas atténuée par le repos ou le sommeil.
- Ralentissement général : la dépression ralentit tous les gestes : on n’a pas la force. Les émotions, les pensées et les actions sont comme “engluées“ par la maladie. Les mouvements du visage sont diminués, il en ressort une impression d’inexpressivité qui peut laisser croire à de l’indifférence. La parole est lente, traînante. La personne a le sentiment de ne plus être capable de réagir.
2) Les signes affectifs
- Tristesse intense, douloureuse, incompréhensible, envahissante, souvent accompagnée de pleurs sans motif et d’un sentiment de désespoir typique du mal-être et de la dépression.
- Perte de l’intérêt à la vie, incapacité à éprouver du plaisir. Tout paraît terne, sans intérêt. La vie a perdu sens, goût, couleur.
- Hypersensibilité émotionnelle : la personne dépressive a le sentiment “d’être vide“, de ne plus éprouver d’émotions comme si elle était “anesthésiée“ et à la fois hypersensible.
- Impressions d’abandon, de solitude, d’inutilité, : isolement, repli sur soi avec le sentiment de ne pas être aimé des autres, de n’avoir rien à dire qui puisse les intéresser.
- Anxiété : cette peur sans cause s’exprime aussi bien dans le corps (“boule dans la gorge“, gêne pour respirer, douleurs diverses, notamment dans le ventre) que dans la tête (ruminations, sentiment de catastrophe imminente, peur “flottante“). Elle est symptomatique dans le mal-être et la dépression.
3) Les signes intellectuels
- Ralentissement intellectuel avec difficulté à trouver les mots, à réfléchir, impression d’avoir la tête vide.
- Diminution de l’attention, de la concentration et de la mémoire
- Dévalorisation de soi et culpabilité : “on se sent bon à rien“, sans valeur. Cette impression est si forte qu’il est difficile de demander de l’aide et de croire au changement.
- Pensées négatives : tout est vu sous un angle négatif ; pessimisme permanent.
- Pensées autour de la mort : idées noires. Ces idées noires sont en fait “fabriquées“ par le mal-être et la dépression. Attention les idées suicidaires doivent être prises au sérieux et signalées à un professionnel de santé.
4) Apparition de troubles somatiques
- Dégradation du sommeil. Le sommeil est mauvais, moins profond, très court… Il est marqué par un réveil précoce, avec impossibilité de se rendormir. Le sommeil peut être aussi en excès : “sommeil refuge“, comme si le sommeil correspondait à un besoin de “fuir“.
- Troubles, altération de l’appétit dans le mal-être et la dépression : souvent diminué. La perte de poids est un signe important. Parfois, on observe une augmentation de la prise d’aliments (surtout sucrés).
- Maux physiques avec diverses douleurs (maux de têtes, articulaires, problèmes digestifs…) et des dérèglements de certaines fonctions du corps (tension, règles…)
- Problèmes sexuels : la sexualité est une fonction à la fois biologique et relationnelle. Ces deux dimensions étant très perturbées dans la dépression, il est logique que la vie sexuelle soit affectée. Baisse de la libido…
On retrouve des signes communs entre mal-être et dépression. Cependant, pour employer le terme de “dépression“, il faut que les symptômes suivants soient observés pendant au moins 15 jours, presque chaque jour et tout au long de la journée :
- tristesse, souffrance inhabituelle, perte d’intérêt et de plaisir
- plusieurs symptômes importants en même temps
L’état dépressif
Il se caractérise par un changement profond, une véritable rupture par rapport au fonctionnement habituel. La dépression nécessite des soins à adapter en fonction des personnes et de l’intensité de la maladie : médicaments, antidépresseurs et bien-sûr commencer une psychothérapie rapidement.
